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Photo du rédacteurChristophe Emo

« Voici l'époux qui vient… Soyons vigilants »

Montage vidéo

A la lumière des lectures de ce dimanche, nous sommes invités à être vigilants. Cette vigilance est celle de la sagesse qu'il faut acquérir et laisser croître en soi afin de se préparer à rencontrer personnellement Jésus-Christ qui est notre lumière. Cette invitation à la rencontre peut se concrétiser à tout moment. C'est pour cela, qu'il nous faut rester


en éveil même lorsque, et surtout lorsque, celui que l’on attend tarde à venir. Cette rencontre peut être à la fois surprise et réponse à une attente. Cette attente nous oblige à quitter nos habitudes et à maintenir nos veilleuses allumées. Cette lumière, nous devons en prendre soin et à faire de notre mieux pour qu’elle ne cesse jamais de briller, de rayonner. Demandons la grâce de la Sagesse pour répondre toujours présents à la rencontre.


LITURGIE DE LA PAROLE

PREMIÈRE LECTURE

Lecture du livre de la Sagesse


La Sagesse est resplendissante, elle ne se flétrit pas. Elle se laisse aisément contempler par ceux qui l’aiment, elle se laisse trouver par ceux qui la cherchent. Elle devance leurs désirs en se faisant connaître la première. Celui qui la cherche dès l’aurore ne se fatiguera pas : il la trouvera assise à sa porte. Penser à elle est la perfection du discernement, et celui qui veille à cause d’elle sera bientôt délivré du souci. Elle va et vient à la recherche de ceux qui sont dignes d’elle ; au détour des sentiers, elle leur apparaît avec un visage souriant ; dans chacune de leurs pensées, elle vient à leur rencontre.


Psaume 62

R/ Mon âme a soif de toi,

Seigneur, mon Dieu !


Dieu, tu es mon Dieu,

je te cherche dès l’aube :

mon âme a soif de toi ;

après toi languit ma chair,

terre aride, altérée, sans eau.


Je t’ai contemplé au sanctuaire,

j’ai vu ta force et ta gloire.

Ton amour vaut mieux que la vie :

tu seras la louange de mes lèvres !


Toute ma vie je vais te bénir,

lever les mains en invoquant ton nom.

Comme par un festin je serai rassasié ;

la joie sur les lèvres, je dirai ta louange.


Dans la nuit, je me souviens de toi

et je reste des heures à te parler.

Oui, tu es venu à mon secours :

je crie de joie à l’ombre de tes ailes.


DEUXIÈME LECTURE

Première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens

Frères,

nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons aussi, ceux qui se sont endormis, Dieu, par Jésus, les emmènera avec lui. Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour la venue du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui se sont endormis. Au signal donné par la voix de l’archange, et par la trompette divine, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel, en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Réconfortez-vous donc les uns les autres avec ce que je viens de dire.


EVANGILE selon saint Matthieu



En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples cette parabole : « Le royaume des Cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe pour sortir à la rencontre de l’époux. Cinq d’entre elles étaient insouciantes, et cinq étaient prévoyantes : les insouciantes avaient pris leur lampe sans emporter d’huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leurs lampes, des

flacons d’huile. Comme l’époux tardait, elles s’assoupirent toutes et s’endormirent. Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous ’ Il leur répondit : ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.’ Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. »


Homélie Père Gérard









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