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Assemblée diocésaine à Pibrac autour de Monseigneur Guy de Kerimel, Archevêque de Toulouse

Dernière mise à jour : 25 oct. 2022

15 et 16 octobre 2022 Ensemble durant deux jours pour écouter

ce que « la famille de Dieu » inspirée par l’Esprit Saint dit à l’Église de Haute-Garonne.







Monseigneur Guy de Kerimel a invité environ 800 délégués lors de l’assemblée diocésaine à Pibrac les 15 et 16 octobre 2022 : 48 paroisses, 80 prêtres et diacres, 14 séminaristes, 17 religieux, trois représentants chrétiens orthodoxes ou protestants, une centaine de jeunes de moins de 25 ans dont la moitié avait entre 14 et 18 ans …


À travers les personnes présentes, « c’est tout le diocèse qui était représenté pour vivre un temps de communion fraternelle et de discernement dans l’Esprit Saint dans la continuité de la démarche synodale »

« Un diocèse, une communauté chrétienne, ne peuvent pas grandir, croître, sans écouter l’Esprit Saint. Sous peine de nous enfermer dans des fonctionnements, de nous fermer à toute évolution, à tout changement, nous devons écouter et discerner ce que Dieu veut pour notre diocèse, ce qui est bon pour nous. » a rappelé Monseigneur.

Monseigneur nous a offert en début d’assemblée une très belle interview intitulée «Devenir davantage Église ensemble ».

Voici une sélection de quelques temps forts relevés par un paroissien de Colomiers :


⁃ L’Eglise actuelle n’a pas le vent en poupe dans un monde déchristianisé avec des crises morale, économique, écologique, politique, les guerres, les abus sexuels…


⁃ Le recul de l’Évangile entraîne un retour à des peurs païennes. Parce que Dieu nous fait confiance alors courons également le risque de la confiance.


⁃ Oui, nous sommes pauvres, il nous faut l’accepter, comme Sainte Germaine, parole vivante du Christ, a su l’accepter. Être suffisamment pauvre est une nécessité pour recevoir l’Esprit Saint.


⁃ Nous sommes à la fin d’un monde, d’une société occidentale qui a perdu son âme. En revanche, nous entrons dans un nouveau monde qui se caractérise par de grandes migrations.


⁃ Ce n’est certainement pas pour nous le temps de nous recroqueviller sur nous-mêmes. Au contraire, c’est une période pour lancer les nouvelles fondations de notre Église.


⁃ Gardons en tête que si nous sommes construits sur le Christ, sur le roc, alors, ne cherchons pas à retenir un mur qui veut s’écrouler mais construisons autre chose.


⁃ Travaillons pour le temps qui est le nôtre à repenser notre église dans une dynamique davantage missionnaire. Tentons d’être humblement visibles, de regarder nos entourages avec bienveillance dans un monde païen. Il y a énormément de gens qui nous attendent. Il faut aller partout, avec nos pauvretés.


⁃ En ce qui concerne la synthèse diocésaine du synode, il apparaît que les fidèles sont très conscients de l’importance de l’Esprit Saint et restent à l’écoute de la parole de Dieu. Nous sommes envoyés ensemble en mission avec nos talents et charismes. Monseigneur a rappelé que l’Eglise a pris conscience d’ouvrir les ministères aux laïcs, notamment aux femmes. Monseigneur a d’ailleurs rappelé que se tiendra un conseil des évêques en novembre à Lourdes pour étudier le déploiement des ministères dans l’Eglise au-delà des prêtres.


⁃ La jeunesse est l’avenir et le présent de l’Eglise. Les jeunes actuels sont nés dans un monde païen, n’ont pas de complexe à s’afficher chrétiens, n’ont pas le poids des habitudes et peuvent créer un nouveau visage de l’Eglise. Nous comptons sur eux.


⁃ Dans un monde païen, nous vivons un peu ce que connaissaient les premiers chrétiens. L’Eglise nous envoie vers les personnes les plus fragiles. Nous avons une mission de visitation, de rencontres et d’écoute. Monseigneur nous invite par exemple à « se mettre à table avec les plus pauvres ». Il faut avoir un cœur brûlant à l’écoute de la parole de Dieu dans les Évangiles. La puissance de la parole de Dieu, avec la prière, peut ouvrir des portes de prison, peut permettre des résurrections.


⁃ Les personnes âgées sont la mémoire sur les événements, une opportunité dont les jeunes ont besoin.

Le rêve de Monseigneur est de voir des communautés vivantes, où on reprend les initiatives et où on arrête de subir le malheur des temps, en arrêtant de rester dans la nostalgie, sans ressasser les horreurs du passé, tout en restant solidaires dans le péché.

« Nous ne suivons pas une voie facile mais le Christ nous élargit le cœur, nous rend différents à la souffrance des autres. Enracinés dans le Christ, nous devons offrir cet amour avec et malgré nos pauvretés. Si le rêve a des points d’accroche réels alors il faut y aller ! ».

« Où en sommes-nous ? » « De quoi rêvons-nous ? » « Que voulons-nous faire ? » Trois questions portant sur la situation actuelle du diocèse et sur les perspectives missionnaires à poursuivre, relancer, ou lancer ont rythmé les deux jours d’assemblées à la basilique de Pibrac.


Les réponses à ses trois questions sont en cours d’écriture. Cependant, une première restitution a été présenté en assemblée diocésaine. Soyons patient, la restitution complète viendra en son temps.


Ce que nous pouvons déjà vous partager de cette consultation diocésaine :

Une dizaine de thématiques ont été rédigées. Nous vous proposons de vous en partager une.


Parmi les 27 ateliers du samedi, 11 ateliers ont porté sur cette thématique :

Accueillir dans la joie, vivre dans une église unie, fraternelle et solidaire.

Les participants ont exprimé le désir que toutes personnes quelques soient sa situation et son état de vie, soient accueillis en Eglise. Le désir exprimé est que l’accueil soit inconditionnel. Il est demandé d’assouplir quelques règles canoniques.


Par ailleurs nous avons à travailler, à nous accueillir au sein de l’Eglise dans la différence et le respect de nos tiers sensibilités ecclésiales, pour faire unité dans la diversité car c’est le même Christ qui nous rassemble pour célébrer une même liturgie ; Etre attentif aussi à s’ouvrir aux autres confessions chrétiennes, à s’accueillir pour célébrer ensemble.


Cet accueil dans le quotidien de nos paroisses doit se vivre dans la fraternité et la convivialité. Un accueil chaleureux et dynamique doit permettre à chacun de trouver sa place. Le prêtre à un rôle essentiel à jouer dans cet accueil. Qu’il maintienne ce temps précieux pour recevoir chacun.


Quelques pistes possibles pour l’accueil : l’accueil des jeunes : adaptons la liturgie aux jeunes lors de célébrations spécifiques pour eux, proposer des tables ouvertes sur des thématiques d’aujourd’hui, proposer des sorties conviviales qui participent à l’accueil de tous.


Que l’Esprit Saint qui a soufflé sur les premières communautés chrétiennes continue à souffler sur l’Eglise universelle. Que des mots comme Confiance, liberté, écoute, respect, bienveillance qui ont été des marqueurs de tous ses échanges trouvent échos dans nos cœurs.

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